IL ÉTAIT
UNE FOIS...
AUX
ORIGINES
En 1812, Les Deux Magots était, à l’origine, une enseigne d’un magasin de nouveautés qui était installé au 23 de la rue de Buci. Il est transféré place Saint-Germain-des-Prés en 1873 pour s’agrandir.
En 1884, le magasin laisse la place à un café liquoriste qui garde le même nom. Verlaine, Rimbaud et Mallarmé, entre autres, prennent alors l’habitude de s’y retrouver au milieu des vapeurs d’absinthe et de la fumée des cigares.
En 1914, Auguste Boulay, l’arrière-grand-père de l’actuel propriétaire, rachète la Maison pour en faire un café littéraire en rendant le lieu encore plus lumineux et en accueillant notamment Guillaume Apollinaire et ses amis.
UN LIEU
CULTUREL
En 1933, le Café commence à jouer un rôle important dans la vie culturelle parisienne avant d’affirmer sa vocation littéraire avec la création du Prix des Deux Magots autour de son jury et la consécration de Raymond Queneau, premier lauréat.
En 1954, l’effervescence de la Maison bat son plein : on aperçoit Boris Vian avec sa trompinette, Jean-Paul Sartre avec d’autres intellectuels, Simone De Beauvoir écrivant son roman « Les Mandarins », qui recevra cette année-là le Prix Goncourt, ou encore Ernest Hemingway fumant le cigare au fond de la salle.
En 1973, le café devient un lieu prisé des tournages avec notamment la sortie du film de « Rabbi Jacob » ou du film culte « la Maman et la Putain » dont plusieurs scènes se passent au sein du Café. Les premiers d’une longue série.
D'UN LIEU
À UNE MARQUE
En 1985, la famille Mathivat devient propriétaire des murs. Jacques Mathivat complète l’activité initiale de limonadier avec celle de la restauration, et signe quelques années plus tard également un partenariat au Japon pour installer Les Deux Magots dans le quartier de Shibuya.
En 2012, Catherine Mathivat, quatrième génération de propriétaire, devient présidente et cherche à insuffler un nouveau souffle pour repositionner l’offre et redynamiser les lieux dans un quartier devenu très touristique.
En 2023, le lieu mythique prend un virage dans son développement en devenant une marque française tournée vers l’International : Tokyo, Riyadh, Sao Paulo et de nombreux projets laissent présager du souhait de partager un certain Art de Vivre Paris.
« Créer, c’est vivre deux fois »
Albert Camus